‘Live streaming’ et nouveau journalisme
Lectures complémentaires…
- Periscope et Facebook Live: les journalistes peuvent-ils échapper au direct?
- Facebook Live et Periscope : 5 enjeux de la diffusion en direct
- Periscope, Facebook, YouTube… quand le live fait de l’œil aux politiques
- Comment Macron veut renouer les liens avec les Français sur Facebook
- Jean-Luc Mélenchon veut lancer son propre JT sur sa chaîne YouTube
- What Facebook Live means for journalism
5 considérations sur l’intérêt de la diffusion vidéo en direct sur les réseaux sociaux
- Instantanéité: absence de filtres et authenticité, crédibilité et confiance
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En 2016, la confiance du public dans ses institutions connaît sa plus forte chute jamais enregistrée. Seuls 43% des Français font confiance aux médias (www.edelman.com/trust2017)- ‘Nuit debout’ en streaming: ‘Voici ce que les médias ne vous montreront pas.’
- ‘On va à la rencontre de notre lectorat (…). Il y a un côté beaucoup plus naturel qui peut avoir tendance à redonner confiance en l’information.’ (Lauren Provost, rédactrice en chef adjointe, Huffington Post France)
- ‘On réinvente le direct, on recrée du lien entre le journaliste et l’audience, un lien qu’on avait un peu perdu. En une heure, on peut avoir 3000 commentaires en direct!’ (Aurélien Viers, responsable du pôle visuel de l’Obs)
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- Importance du visuel à l’heure d’Internet
- Le streaming: ‘la dernière frontière technique qui nous séparait de la télévision’.
- D’après Facebook, les utilisateurs écrivent en moyenne dix fois plus de commentaires sur un live que sous une simple vidéo.
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- La concurrence du journalisme citoyen
- Diffusion en direct sur le web: nouvelle source des actualités
- Les 2/3 des 1.5 milliard d’utilisateurs de FB s’informent par FB
- Facebook = la plus grande porte d’accès à l’actualité au monde
- Nouveaux pure players entièrement consacrés au direct comme http://www.brut.live/
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- Considérations éthiques
- Intersection entre journalisme & réseaux sociaux: de + en + floue
- Il y a cinq ans dans les écoles de journalisme, on apprenait aux étudiants à live-tweeter un événement: sélectionner des citations, rapporter des faits, envoyer des photos et des vidéos quelques minutes après que les événements se soient déroulés. Avec les outils de streaming, cette dernière barrière de « digestion » avant diffusion est en train de tomber. Il n’y a plus de recul. Vous ne savez pas ce qu’il peut se passer devant vos yeux. Pour visites de musées en direct ou concert: peu de risques. Mais pour manifs…
- ‘Il faut attirer les gens et les retenir, donc on n’est jamais à l’abri du racolage. On est dans une guerre de l’attention.’ (Marie-Christine Lipani, directrice adjointe de l’Institut de journalisme de Bordeaux-Aquitaine)
- Facebook et Twitter: des réseaux sociaux et non des organes de presse.